« Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu » Marc 1.1
« Cet
Évangile, qu’il avait déjà promis par ses prophètes dans les Écritures saintes,
concerne son Fils, issu selon la chair de la lignée de David… » Ro
1.1-3
Lorsque
j’étais ado, j’aimais bien me dépenser dans de belles parties de foot. Je me
rappelle, entre autres, de tentatives de dribbles, où je réussissais à passer
l’adversaire, mais en me faisant prendre le ballon. Il m’arrivait parfois de
continuer de courir après avoir perdu le ballon ; après quelques secondes,
je disais : « Ah, j’ai oublié quelque chose ! » en
regardant le ballon derrière moi.
On peut
s’agiter dans tous les sens sur le terrain, mais, sans le ballon, le moins
qu’on puisse dire, c’est qu’il manque quelque chose.
L’histoire
de la chrétienté nous fait découvrir que parfois des Églises ou des groupements
d’Églises se sont tellement bien structurés dans leurs agitations humaines
qu’elles n’ont plus eu besoin du Seigneur Jésus-Christ (en tout cas, le vrai).
Elles ont « oublié quelque chose ». Je me dis aussi que dans
l’agitation de nos Églises, de nos unions, de nos fédérations, nous avons le
danger d’oublier « quelque chose », l’essentiel, à savoir Jésus
lui-même.
Je suis
pourtant persuadé en tant que pasteur, responsable d’union, président du Réseau
FEF que l’organisation de nos Églises est essentielle. Je me réjouis de toutes les avancées dans le témoignage et l'organisation de nos Eglises. Néanmoins, comme les deux versets d’introduction le
rappellent, le centre de l’Évangile, de la Bonne Nouvelle, le cœur de
notre espérance, le but de nos vies se focalisent non sur des activités, ni
même sur des formulations, des concepts…, mais sur une personne, Jésus Fils de
Dieu et Fils de l’homme.
« Ainsi
donc, nous aussi, qui avons autour de nous une telle nuée de témoins, rejetons
tout fardeau et le péché qui sait si bien nous entourer, et courons avec
endurance l’épreuve qui nous est proposée, les regards fixés sur celui qui est
l’initiateur de la foi et qui la mène à son accomplissement, Jésus »
(Héb 12.1-2, TOB).
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