jeudi 13 octobre 2016

Grâce et exigences


Vue à partir du mont des Oliviers - Photo R.Kozycki

Jésus donne un exemple d'équilibre entre la grâce et l'exigence de la loi. Le récit de la femme adultère m'interpelle chaque fois que j'y repense.
Jean 8.1  (NBS) Jésus se rendit au mont des Oliviers.
2  Mais dès le matin, il retourna au temple, et tout le peuple vint à lui. S’étant assis, il les instruisait.
3  Alors les scribes et les pharisiens amènent une femme surprise en adultère, la placent au milieu
4  et lui disent : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
5  Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes : toi, donc, que dis-tu ?
6  Ils disaient cela pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur la terre.
7  Comme ils continuaient à l’interroger, il se redressa et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre !
8  De nouveau il se baissa et se mit à écrire sur la terre.
9  Quand ils entendirent cela, ils se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés. Et il resta seul avec la femme qui était là, au milieu.
10  Alors Jésus se redressa et lui dit : Eh bien, femme, où sont-ils passés ? Personne ne t’a donc condamnée ?
11  Elle répondit : Personne, Seigneur. Jésus dit : Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, et désormais ne pèche plus.
Nous sommes sur le mont des Oliviers. Alors qu'il enseigne la foule, on amène à Jésus une femme surprise en flagrant délit d'adultère. Chose surprenante, on ne parle pas de l'homme, alors que la loi condamnait à mort l'homme et la femme (Lé 20.10).
Les chefs religieux cherchaient à le mettre à l'épreuve, ce que Jésus perçoit très vite. C'est dans ce contexte que Jésus donnera l'une des réponses les plus incisives : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre. Peut-être que, comme le laisse penser plusieurs commentateurs, Jésus griffonnait des signes qui évoquaient leur propre péché. Tous, du plus âgé aux plus jeunes (selon le poids de la conscience probablement), se retirent. Jésus ne la condamne pas non plus, mais il ajoute : Va, et désormais ne pêche plus. Il ne ferme pas les yeux sur les exigences de sainteté de Dieu, mais il apporte la grâce (et la vérité).

C'est le grand argument de Paul aussi en Ro 1-3, concernant le péché, dont l'idolâtrie et l'homosexualité.
Je vous renvoie à une étude beaucoup plus complète parue dans Réseau FEF Info à la page de mes articles, page qui a été actualisée largement complétée.
Je signale aussi  quelques rares prédications récentes : Une intervention à notre week-end de rentrée sur Vie de disciples 1ère Partie; Vie de disciples 3ème Partie (table ronde) avec Peter Vincent et Reynald. Une étude sur Phil 1.12-26, Christ ma vie, prédications qu'il est possible de retrouver sur le site entièrement refait par une équipe de notre Eglise des Gobelins.