Cette page aimerait éviter l'égocentrisme ambiant, la société du selfie, ou comme d'autres l'ont appelée, le "tout à l'égo". Mais devant les demandes très fréquentes sur l'état de ma santé, pour ne pas redire trop souvent la même chose par téléphone, emails ou sms, je renvoie à cette page, désirant aussi une certaine transparence. Ceux qui n'ont pas suivi cette page devraient démarrer tout en bas aux nouvelles du 5 septembre 2015. Merci encore à tous pour les gestes d'amitiés, les prières, les si nombreux messages d'encouragements et de soutien que je reçois.
Le 27 juillet
Reynald vient d’achever le combat et a rendu son dernier souffle ce jeudi 27 juillet à 14 h 30.
Comme l’apôtre Paul, il peut dire « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé ma course. J’ai gardé la foi. Le prix de la victoire, c'est-à-dire une justice éternelle, est déjà préparé pour moi. »
2 Timothée 4 : 7-8
Le 25 juillet
Depuis presque une semaine, l’ingestion de tout aliment, même les compotes ou yaourts n’est plus possible, seulement un peu d’eau gélifiée passait.
Hier la déglutition ne se faisait plus du tout.
Pour Reynald, l’expression « Vivre d’amour et d’eau fraîche » se limite actuellement à « Vivre d’Amour ».
Les médicaments, administrés par voie véneuse semblent lui apporter un certain confort.
On lui humidifie la bouche.
Sa présence, sa paix, ses temps d’éveil ont pour nous une valeur inestimable.
Le 18 juillet
Reynald poursuit sa lente descente vers les eaux paisibles (cf Psaume 23).
Le traitement pour la douleur a été adapté et semble efficace : il est maintenant serein, apaisé.
Il dort et somnole beaucoup mais pendant ses temps d’éveil, nous pouvons communiquer avec lui car il nous comprend.
Chaque jour il réussit à avaler l’équivalent d’un ou deux verres d’eau gélifiée et une compote, un yaourt ou un petit suisse.
Nous apprécions la compétence de l’équipe des soins palliatifs, avec de grandes qualités humaines et le désir d’apporter le plus grand confort aux patients.
Le 11 juillet
Depuis quelques jours, la santé de Reynald s’est sérieusement dégradée.
Il est très fatigué, somnole beaucoup. La communication est de plus en plus difficile.
Certaines fonctions vitales sont désormais altérées, comme la déglutition...
Le retour à la maison n’est plus envisageable.
L'équipe médicale est très pessimiste et dans un but de confort, ne préconise aucuns soins invasifs (perfusions, sonde gastrique...).
Quand à nous, nous essayons de retenir la leçon de nos deux "Job" : "il faut garder le moral".
Le 4 juillet
Reynald est hospitalisé depuis plus de 2 semaines dans un service de soins palliatifs à Paris (16).
Sa sortie est envisagée la semaine prochaine, avec un retour à la maison.
Des démarches se font pour augmenter les aides et prévoir l’organisation.
Son état est à peu près stationnaire, même si nous constatons une perte de certaines fonctions cognitives.
La dure et triste réalité est là : comme l’atteste la case cochée« aggravation » par le médecin sur le certificat médical dans la rubrique "perspective d’évolution".
Il est dans la paix.
Nous avons fait la connaissance d’un de ses voisins de chambre, atteint de la maladie de Charcot. Il est entièrement paralysé et nécessite une assistance ventilatoire permanente.
Lui aussi sait que son état ne peut que s’aggraver.
Par contre il parle très bien, aime plaisanter et encourageait Reynald à garder le moral, ce dernier acquiesçant.
Nos deux « Job »ont des leçons à donner !..
Bon début d’été à chacun…
Le 14 juin
L’état de Reynald a encore décliné.
Le maintien à domicile devient compliqué et les 8 h par semaine d’aide d’auxiliaire de vie ne suffisent plus.
Une hospitalisation dans une unité de soins palliatifs a été décidée.
Elle démarrera vendredi 16 juin.
On parle dans un premier temps d’un « séjour de répit » de 2 à 3 semaines.
En fonction de l’évolution, le retour à la maison sera discuté, avec des aides majorées.
Nous sommes reconnaissants de bénéficier de toutes ces structures et services dans ce parcours difficile.
Le 1 juin
L’oncologue, vue le 31 mai, après l’examen de l’IRM, conclut que la maladie évolue, ce qui n’est pas une bonne nouvelle.
Il est inutile de reprendre la chimiothérapie car elle n’est plus efficace et risque d’être toxique.
Les moyens thérapeutiques sont épuisés.
Il faut maintenant chercher à soigner les symptômes et à assurer le maximum de confort.
Nous sommes encouragés à reprendre contact avec le service de soins de support de l'IGR.
Le prochain rendez-vous avec l’oncologue sera le 12 juillet, avec une IRM de contrôle un peu avant.
Reynald poursuit son parcours dans cette sombre vallée avec courage et foi…
Le 27 mai
Depuis fin avril, l’état de santé de Reynald ne s’est pas amélioré, au contraire les difficultés pour parler se sont aggravées.
L’état général est à peu près stable.
Les Corticoïdes que nous avions baissés ont dû être ré-augmentés à une forte dose.
Le 26 mai a eu lieu l’IRM de contrôle.
Nous avons récupéré le compte-rendu mais n’avons pas eu d’échange avec le médecin radiologue pour éviter le temps d’attente.
Si les termes sont techniques et peu accessibles à notre compréhension, nous notons que comparativement à mars, la tumeur est globalement stable en taille, avec cependant une majoration de l’œdème cérébral.
Le 31 mai nous aurons l’interprétation plus précise lors de notre consultation avec l’oncologue.
Merci pour votre attention à notre égard.
Nous vous laissons avec quelques paroles d’un chant que nous affectionnons car elles ont pour nous une dimension particulière :
« J’ai soif de ta présence, Divin Chef de ma foi, dans ma faiblesse immense, que ferais-je sans toi ?
Chaque jour, à chaque heure, oh, j’ai besoin de toi, Viens, Jésus, et demeure, Auprès de moi..
O Jésus ! ta présence, c’est la vie et la paix, la paix dans la souffrance et la vie à jamais… »
Depuis fin avril, l’état de santé de Reynald ne s’est pas amélioré, au contraire les difficultés pour parler se sont aggravées.
L’état général est à peu près stable.
Les Corticoïdes que nous avions baissés ont dû être ré-augmentés à une forte dose.
Le 26 mai a eu lieu l’IRM de contrôle.
Nous avons récupéré le compte-rendu mais n’avons pas eu d’échange avec le médecin radiologue pour éviter le temps d’attente.
Si les termes sont techniques et peu accessibles à notre compréhension, nous notons que comparativement à mars, la tumeur est globalement stable en taille, avec cependant une majoration de l’œdème cérébral.
Le 31 mai nous aurons l’interprétation plus précise lors de notre consultation avec l’oncologue.
Merci pour votre attention à notre égard.
Nous vous laissons avec quelques paroles d’un chant que nous affectionnons car elles ont pour nous une dimension particulière :
« J’ai soif de ta présence, Divin Chef de ma foi, dans ma faiblesse immense, que ferais-je sans toi ?
Chaque jour, à chaque heure, oh, j’ai besoin de toi, Viens, Jésus, et demeure, Auprès de moi..
O Jésus ! ta présence, c’est la vie et la paix, la paix dans la souffrance et la vie à jamais… »
Le 6 avril
L’oncologue, vue ce mercredi 5 avril, est satisfaite de la stabilisation de la tumeur. C’est positif dans ce cas de maladie évolutive.
La légère diminution n’est pas forcément visible sur l’IRM.
Elle propose de faire encore 2 cures de chimiothérapie (le 11 avril et le 2 mai) puis d’arrêter pour ne pas trop affaiblir Reynald et à cause de la toxicité des médicaments.
Elle le reverra en consultation le 31 mai avec une IRM à faire un peu avant.
Le traitement métabolique est poursuivi ainsi que le régime cétogène.
L’oncologue n’y voit aucun inconvénient, au contraire : on ne change pas une équipe qui gagne !
Avec le beau temps et les vacances nous profitons de la présence et de l’aide d’Ally, l’auxiliaire de vie, pour faire quelques petites promenade à l’extérieur, en fauteuil roulant.
Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de Pâques, dans le Christ, mort et ressuscité pour nous.
Le 1 avril
Quelques nouvelles plutôt positives : l’IRM de vendredi 31 mars montre que la tumeur n’a pas augmenté, elle a même très légèrement diminué.
Nous aurons mercredi 5 avril l’interprétation plus précise de l’oncologue avec la prochaine feuille de route.
L’état de Reynald est stationnaire au niveau de la motricité, mais avec des progrès au niveau du langage.
Les Corticoïdes sont baissés doucement, de 140 mg par jour il y a quelques mois ils sont à 80 mg par jour actuellement.
Le 26 février
Le 22 février nous avons vu l’oncologue en consultation à l’I.G.R.
Elle est plutôt satisfaite de la stabilisation de la tumeur et demande à revoir Reynald le 5 avril, avec une nouvelle IRM.
Il y aura d’ici là deux perfusions de chimiothérapie en hôpital de jour, le 28 février et le 22 mars.
Nous continuons parallèlement le traitement métabolique avec le régime cétogène.
L’état de santé de Reynald est stationnaire avec la motricité du côté droit toujours bien diminuée, par contre la parole est satisfaisante.
Les rendez-vous et déplacements à l’I.G.R sont souvent éprouvants.
Le 22 février, pour le retour au domicile, nous avons dû attendre plus de 3 h l’ambulance.
Depuis le 20 février nous bénéficions de 8 h de présence d’auxiliaire de vie pour l’aide aux repas et à la toilette.
Merci encore pour l’intérêt que vous nous portez.
Le 12 février
Alors que les nouvelles de notre dernier post n’étaient pas bonnes et que nous assistions à une dégradation constante de l’état de santé de Reynald, nous avons à ce jour quelques encouragements.
L’ IRM du 27 janvier a montré une stabilisation de la tumeur, avec moins de vascularisation et moins d’inflammation.
Une nouvelle chimiothérapie avait démarré le 17 janvier à raison d’une perfusion toutes les 3 semaines en hôpital de jour à l’IGR.
Parallèlement à cela, un peu auparavant, comme de toute façon, à son stade Reynald n’avait plus rien à perdre, il a eu à cœur de démarrer un traitement alternatif, le traitement métabolique détaillé par le Dr Schwartz…
Il faut suivre un régime cétogène et prendre 2 types de compléments, que l’on achète en pharmacie et en magasin diététique.
Quelques jours après le démarrage du traitement métabolique, Reynald a progressé au niveau du langage.
Une alerte a eu lieu le 1 février, avec une perte quasi-totale de la parole.
L’oncologue vue ce même jour en consultation a demandé une nouvelle IRM car elle craignait une reprise rapide de la maladie.
La deuxième IRM, faite le 6 février, a montré que la tumeur n’avait pas progressé mais qu’il y avait un important œdème cérébral.
Avec une augmentation des Corticoïdes les choses sont à peu près rentrées dans l’ordre, au niveau de la parole.
Les prochaines dates à venir au niveau du suivi médical sont le 22 février pour une consultation avec l’oncologue, le 28 février pour une nouvelle cure de chimiothérapie.
Nous espérons pouvoir encore partager de bonnes nouvelles la prochaine fois…
Le 12 janvier
A partir du 17 janvier, un traitement en hôpital de jour devrait démarrer, à raison d’une perfusion toutes les 3 semaines.
Pas beaucoup d’espoirs de «réussite » à vue humaine nous sont donnés, mais nous tentons cette dernière possibilité.
Une IRM est prévue le 27 janvier et la consultation avec l’oncologue sera le 1 février.
En ce qui concerne la vie quotidienne, Reynald réussit à se déplacer un peu dans l’appartement grâce à sa canne tripode.
Il a des difficultés à s’exprimer et communiquer, même si dans sa tête les pensées sont claires.
Il apprécie toujours ses temps de lectures quotidiennes, d’écoutes de divers enregistrements (prédications, émissions historiques…)
Il a bon appétit, mais une perte de poids modérée s’observe.
Les Corticoïdes sont toujours à haute dose ; les nuits en sont perturbées.
Les lymphocytes ayant baissé, un traitement antibiotique préventif est administré.
J’ai repris mon travail à mi-temps, jusqu’aux vacances de février.
Une aide à domicile plus conséquente doit aussi se mettre en place plusieurs jours par semaine pour l’aide au lever, à la toilette ou aux repas.
2017 ne démarre pas pour nous sous les meilleurs auspices au point de vue humain.
Nous sommes poussés à élaguer tout ce qui nous empêche de nous attacher à l’essentiel, à rechercher d’abord le royaume et la justice de Dieu (Matthieu 6.33).
Bonne année 2017 à chacun et merci encore pour l’intérêt que vous nous portez …
Le 19 décembre
L’IRM du 13 décembre a
confirmé l’évolution de la tumeur. Nous aurons la consultation avec l’oncologue
le 28 décembre. En attendant les doses de corticoïdes ont été encore augmentées.
La santé physique décline
avec une fatigue, des difficultés à se déplacer, à s’exprimer…
Reynald est à la maison
et ne peut plus sortir. Les trajets pour les rendez-vous médicaux se font
en ambulance.
Nous sommes en contact avec
un réseau de soins palliatifs qui essaie d’apporter le meilleur confort de vie.
Des adaptations sont
faites avec par exemple l’installation d’un lit médicalisé et d’une
téléalarme. La fauteuil roulant n’est finalement pas très pratique dans l’appartement.
Reynald garde le moral, la
foi, et intérieurement se porte bien.
Bonnes fêtes de fin d’année à
vous tous…
Le 22 novembre
Pas de nouvelles aggravations sérieuses, mais une perte progressive d’autonomie : "L'homme extérieur se détruit, mais l'homme intérieur se renouvelle de jour en jour".
Avec mon kiné, j'arrive à faire un étage très prudemment et très lentement.
J'essaie de tirer de bonnes choses du temps présent, lire, faire du courrier (un minimum), recevoir au compte gouttes quelques personnes..., et profiter de mes proches pour me faire chouchouter (surtout par ma femme, même, si pour l'instant, elle a gardé son activité plein temps répartie sur 4 jours par semaine à moins de 10 min de chez nous).
Avec mon kiné, j'arrive à faire un étage très prudemment et très lentement.
J'essaie de tirer de bonnes choses du temps présent, lire, faire du courrier (un minimum), recevoir au compte gouttes quelques personnes..., et profiter de mes proches pour me faire chouchouter (surtout par ma femme, même, si pour l'instant, elle a gardé son activité plein temps répartie sur 4 jours par semaine à moins de 10 min de chez nous).
Le 15 novembre
Pas vraiment d'amélioration, ni sérieux déclin depuis le dernier post.
C'est rare que je reste cantonné à domicile, mais, pour l'instant, je ne peux plus vraiment descendre les escaliers.
Je ne m'ennuie pas du tout, jusqu'à présent.
La nuit, j'ai quelques douleurs qui me réveillent dans mon bras très engourdi. J'ai besoin d'un peu plus d'aide pour m'habiller, par exemple, mais j'arrive encore à me laver seul.
Merci à nouveau pour vos prières pour mon épouse, mes enfants, et moi-même.
C'est rare que je reste cantonné à domicile, mais, pour l'instant, je ne peux plus vraiment descendre les escaliers.
Je ne m'ennuie pas du tout, jusqu'à présent.
La nuit, j'ai quelques douleurs qui me réveillent dans mon bras très engourdi. J'ai besoin d'un peu plus d'aide pour m'habiller, par exemple, mais j'arrive encore à me laver seul.
Merci à nouveau pour vos prières pour mon épouse, mes enfants, et moi-même.
Le 2 novembre
Suite à une dégradation des forces du côté droit, nous avons pris un
rendez-vous d'urgence pour une IRM, prévue normalement en décembre. Elle a été
avancée au 1er novembre. Notre oncologue a elle aussi avancé sa consultation au
mercredi 2 novembre.
Compte tenu de mon état
diminué, tout au moins physiquement, et le fait que la tumeur continue
d’évoluer "discrètement", l’oncologue a décidé d’arrêter le
traitement actuel de chimiothérapie et d’immunothérapie. Nous avons épuisé les
thérapies normalement les plus efficaces dans ce type de maladie. Un nouveau
traitement démarre, un peu expérimental, avec peu d’effets secondaires.
Un accent va être mis sur mon
confort de vie. Nous allons être en relation avec le service de soins
palliatifs de l’hôpital de jour de l’IGR. Des démarches sont faites pour que je
puisse aussi bénéficier d’aides à domicile.
Il m’est maintenant désormais
très difficile de me déplacer, de monter et de descendre les 2,5 étages de
notre immeuble sans ascenseur.
Une prochaine IRM est prévue
dans 2 mois normalement, ainsi qu’une consultation.
Je m'applique, même si cela
est dit dans un contexte légèrement différent, ce que dit Paul : "C’est
pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même si chez nous l’homme extérieur
dépérit, l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car un moment
de détresse insignifiant produit pour nous, au-delà de toute mesure, un poids
éternel de gloire. Aussi nous regardons, non pas à ce qui se voit, mais à
ce qui ne se voit pas ; car ce qui se voit est éphémère, mais ce qui ne se voit
pas est éternel" (2 Co 4.16-18 NBS).
Le 14 octobre
Hier, j’ai eu une
nouvelle chimio par perfusion à l’hôpital de jour de l’IGR.
Concernant les yeux, j’observe une certaine amélioration de ma vue. Je continue les 3 ou 5 séries
de gouttes 5 fois par jour.
Par contre, les mouvements de
mon bras et de ma jambe droites ne se sont pas arrangé (ce qui me rappelle le corps d'humiliation, selon l'expression de Paul en Phil 3.21, dans lequel nous sommes tous, à des degrés différents).
J’arrive cependant une fois par jour environ à descendre et remonter les 2,5 étages de notre immeuble, sans ascenseur, pour faire une petite marche autour de notre résidence.
J'ai repris, au moins très ponctuellement, après un long moment d'arrêt, quelques prédications à l'Eglise des Gobelins (voir la page d'accueil).
Toutes les 3 semaines, j'ai de nouvelles perfusions de chimio d'Avastin couplées à des gélules de Lomustine toutes les 6 semaines.
Un prochain bilan, plus complet, aura lieu
mi-décembre avec une nouvelle IRM et une consultation avec notre oncologue et
l’ophtalmologue, sauf si cela devait se dégrader.
Le 25 septembre
Le
21 septembre, ayant tout juste 57 ans, j'ai eu une
consultation avec mon oncologue de l'IGR. On a regroupé une nouvelle perfusion en hôpital de
jour, une chimiothérapie et une visite chez une ophtalmologue.
Mon
oncologue m'a trouvé en meilleure forme physique que mi-août. Elle nous a avoué
avoir été très inquiète à ce moment là. La
tumeur n'a pas progressé depuis ; il faut dire que je n'avais pas vu les résultats de l'IRM début août. Elle semble pour l'instant répondre aux
traitements, que nous poursuivons, au même rythme.
Mes douleurs et gênes au niveau des yeux
sont dues à des lésions sur la cornée, un effet indésirable du
précédent traitement. Il me faut pour cela des médicaments : 5
gouttes différentes à mettre dans les yeux de 2 à 5 fois par jour et éviter les
expositions au soleil.
Je
suis encore fatigué, avec une motricité réduite sur tout le côté droit :
difficulté à marcher, à utiliser mon bras, mais je veille à conserver des
activités, même si le rythme est ralenti.
Les
prochaines consultation avec l'oncologue et IRM auront lieu dans 3 mois,
mi-décembre, avec, entre-temps, les soins en hôpital de jour et la
chimiothérapie.
Merci
encore de votre préoccupation et vos prières pour ma santé.
Le 2 septembre
Globalement mon état de
santé se maintient pour l’instant, voire, s'améliore très légèrement.
J’ai eu le 29 août mon
traitement sous forme de perfusion en hôpital de jour à Gustave Roussy (toutes
les 3 semaines). Nous ferons un point plus complet à la consultation du 21
septembre avec mon oncologue et avec les résultats de l’IRM du 16 septembre.
Mes forces au niveau du
côté droit (jambe et bras) ont progressé selon mon kiné depuis le mois de juin
(surtout depuis le changement de traitement du 10 août).
J’ai réduit un peu la
dose de corticoïdes. Tout en s'améliorant un peu, mon sommeil reste fragile.
J’ai aussi certaines gênes et irritations au niveau des yeux, que l’on essaie
de soulager avec des gouttes.
J’ai pu reprendre
certains déplacements en voiture (ce n’est pas moi qui conduit !) à notre
église des Gobelins et j'ai repris une présidence du culte dimanche dernier
(chose que je n'avais plus fait depuis mi-juin)..
J’apprécie ce répit tout
comme mon entourage, même si cela reste bien fragile.
Bonne reprise à chacun…
N.B. Merci à mon épouse de rédiger la trame de chacun de ces communiqués, au moins depuis quelques mois, ensuite je ne fais que peaufiner.
Le 10 août, j'ai démarré un nouveau traitement. Dès le lendemain, mon état de
santé s’est progressivement amélioré. Je reprends des forces du côté droit
(alors que j'approchais de l’hémiplégie). J’ai plus de facilité pour marcher,
je peux me servir davantage de ma main droite.
Tout cela reste néanmoins précaire au sens étymologique, c’est-à-dire,
dépendant de la prière, et j’ajouterai, de la souveraineté de Dieu.
Après des semaines de grande fatigue, j’apprécie non seulement de pouvoir
retrouver un peu l’usage de mes membres, mais aussi une meilleure
concentration.
Je retourne le 29 août pour une nouvelle perfusion en hôpital de jour à
l’IGR.
Bonne suite d’été à chacun…
Le 13 août
L’IRM du 10/08 a confirmé ce que laissait présager
l’affaiblissement de ma santé : la tumeur continue de progresser. Devant cette évolution, mon
oncologue a décidé d’arrêter l’actuel traitement en essai clinique. Retour à un traitement plus conventionnel, chimiothérapie et immunothérapie. J’aurai une perfusion en hôpital de jour toutes les 3 semaines, associée à une prise de comprimés toutes les 6
semaines.
La prochaine IRM est prévue dans 6 semaines.
A vues humaines, les nouvelles ne sont pas celles que nous aurions
souhaité. Comme a dit mon kiné : « Il ne faut pas se
laisser abattre, il faut continuer à se battre ».
Je sais que « sur ton livre étaient déjà tous inscrits les jours qui m’étaient destinés » et le « Seigneur règne. » (Psaume 139.16 ; 93.1)
Je sais que « sur ton livre étaient déjà tous inscrits les jours qui m’étaient destinés » et le « Seigneur règne. » (Psaume 139.16 ; 93.1)
Merci pour vos pensées à mon égard et à l’égard de ma
famille.
Le 6 août
Mon nouveau traitement a démarré le 11 juillet à l’hôpital
de jour, sous forme de perfusion.
J’ai eu une autre perfusion le 25 juillet avec entre-temps
la pose d’un PAC (cathéter pour voie d’accès des perfusions). Ce traitement immuno-thérapeutique, avec des injections tous
les 15 jours, semble plutôt bien toléré, avec moins d’effets secondaires qu’une
chimiothérapie.
Je dois mettre des gouttes dans les yeux toutes les 8 h, deux jours avant le traitement et 4 jours après, pour éviter des effets indésirables
dans les yeux.
Je suis encore fatigué ; mon côté droit est
affaibli avec des troubles de motricité.
Ma main droite est gauche et ma
main gauche est adroite !
Me concentrer, m’exprimer me demandent
beaucoup d’efforts.
Mon oncologue a donc décidé d’avancer l’IRM (initialement
prévue le 1 septembre) au 10 août. Nous aurons ce même jour une consultation
pour faire le point de ce traitement. Nous n’avons pas prévu de quitter notre domicile cet été.
Nous vous souhaitons de bonnes vacances. Encore merci pour l’intérêt que vous me portez.
Le 14 juillet
Je reste encore assez fatigué physiquement.
Le 8 juillet
Lors de la consultation du jeudi 7 avec notre oncologue,
nous avons appris quel protocole m’était attribué. C’est un programme de "randomisation" qui détermine ce choix. Je vais recevoir la molécule testée, seule, dans le cadre d'un essai thérapeutique.
Cela se fera sous forme de perfusion en hôpital de jour,
tous les 14 jours. On va me poser un cathéter pour faciliter les injections
et préserver mon capital veineux. Avant de démarrer ce traitement, il faut mettre des
gouttes spéciales dans les yeux 48 h avant, j’aurai donc ma première perfusion
ce lundi 11. Il y aura des contrôles réguliers sous forme de prise de
sang, de consultations ou d’IRM.
Je suis reconnaissant pour les équipes compétentes qui
m’entourent (médecins, kiné, chauffeurs de taxi…), chacune étant un maillon
d’une chaîne me permettant de poursuivre mon pèlerinage terrestre.
Merci pour votre propre intérêt et soutien...
Le 2 juillet
Cette semaine, les rendez-vous médicaux se sont
succédé. Nous avons un peu plus d’informations sur le prochain traitement
qui débutera à partir du 7 juillet. Je suis « éligible » à une forme de traitement
et j’ai accepté de participer à un essai clinique phase 2. Il y a 3 possibilités de traitement avec un tirage au sort
déterminant quelle molécule je vais recevoir, en sachant que le placebo ne se
donne pas en oncologie. Cet essai se fait au niveau international ; il est bien
encadré.
L'augmentation des corticoïdes me permet d’avoir
un peu plus de tonus. Mon sommeil, la nuit, est par contre plutôt
perturbé ; je dois prendre des médicaments pour m’aider à dormir. Mon côté droit est toujours faible, mais j’ai démarré des
séances de kiné 3 fois par semaine, à domicile.
De nombreux rendez-vous médicaux sont
prévus la semaine prochaine. Je donnerai plus de précisions, en fonction du protocole
que l’on va m’attribuer. Le moral est là, la foi et l’espérance en Dieu
aussi. Nous avons besoin de réaliser qu’ « A chaque jour suffit sa
peine ». Merci pour l’intérêt, pour l’amitié que vous me portez
ainsi qu’à ma famille.
Le 14 juin
Hier soir, j'ai eu un message de l'IGR me signalant que
finalement, suite à une recherche génétique plus poussée, je n'étais pas
éligible à l'essai clinique proposé.
Mon hospitalisation a donc été annulée.
Le 10 juin
Cette semaine a été chargée au niveau des rendez-vous
médicaux, avec pratiquement chaque jour un examen et/ou une consultation.
L’IRM ayant montré que la tumeur commence à se réactiver,
il m’a été proposé d’arrêter la chimiothérapie actuelle et de suivre un nouveau traitement. Les tests ont montré que j’y suis éligible génétiquement. Je vais être hospitalisé à l’IGR cette semaine 4 jours
pour démarrer un traitement « moléculaire ciblé » en essai
clinique phase 1 B. Nous avons eu ce matin plus d’informations. Tout
semble bien encadré. Nous partons pour une durée de 2 mois avec suivi pour voir l'évolution.
Nous sommes reconnaissants pour l’équipe qui nous entoure
et nous conseille.
Ces dernières semaines, ma forme physique a légèrement diminué ; j’ai moins de force dans mon côté droit (jambe et bras). Mais le moral et la foi sont là.
Le 3 juin
A la dernière IRM du 27 mai, pour une première fois, une
discrète majoration de la zone tumorale était observée.
Suite à la consultation à l’IGR du 1er juin avec mon
oncologue, il a été décidé de refaire une autre IRM, plus sophistiquée, la
semaine prochaine pour avoir des précisions. Nous aurons le jeudi 9 une
nouvelle consultation à l’IGR où il sera décidé de la marche à suivre. Quelques
éléments nous ont été donnés : soit poursuite de la même chimio s’il s’avère
que la tumeur n’est pas réapparue ou alors un nouveau traitement, probablement
un essai clinique.
Le 4 mai
Les choses semblent continuer à s’améliorer un peu. Merci
aux « bons samaritains » que Dieu a placés sur mon parcours, au
soutien de tant de personnes (et en premier, de mon épouse), aux prières
innombrables… Pour la 1ère fois en 9 mois, nous avons quitté notre appartement
quelques jours pour visiter une partie de nos familles. Le trajet s’est bien
passé, malgré quelques engourdissements sur tout mon côté droit qui s'estompent
en grande partie après un peu de marche et d’exercices.
Je suis pourtant loin d’être triomphaliste. Les
traitements se poursuivent. Hier j’avais un bilan avec mon médecin traitant qui
est plutôt positif. Ce soir je démarre ma nouvelle cure de 5 jours de chimio
orale, dosage intense qui agit durant un mois. Mon arrêt maladie a été prolongé
jusqu’à fin août. Je ne m’ennuie pas une minute entre mes soins, mes exercices
physiques (et spirituels), mes lectures, mes implications bénévoles concentrées
pour le moment à l'Église des Gobelins, mes trop nombreux courriers sur
lesquels je suis obligé de faire des impasses… Ma prochaine IRM aura lieu fin
mai et le bilan à Gustave Roussy le 1er juin. Merci encore pour vos
prières : je suis convaincu que le Seigneur écoute les prières
persévérantes de ses enfants.
Le 12 avril
La chimio d'avril (6-10) s’est assez bien passée, malgré quelques fatigues et petites nausées. Les résultats de l’IRM du 25 mars montrent une certaine « stabilisation » de la zone tumorale, le bilan du 30 mars à Gustave Roussy l'a confirmé en partie. Le radiologue de l'IGR donnera son avis. Par contre, dès que mon sommeil est perturbé ou que j'ai à subir certaines situations stressantes... je suis rappelé à l'ordre.
Merci encore pour vos prières et votre soutien.
Pour ceux qui veulent écouter une de mes dernières prédications, elle est sur Matthieu 28.17-20..
Merci encore pour vos prières et votre soutien.
Pour ceux qui veulent écouter une de mes dernières prédications, elle est sur Matthieu 28.17-20..
Le 26 mars
Rien de bien nouveau, la chimio de mars (9-13) s’est assez
bien passée, malgré quelques fatigues et petites nausées. Mes analyses
sanguines ont été assez bonnes, sauf mes lymphocytes 2 semaines après la chimio.
Les résultats de l’IRM du 25 mars montrent une certaine « stabilisation »
de la zone tumorale. Le 30 mars j'aurai un bilan à Gustave Roussy.
Merci encore pour vos prières et votre soutien.
Pour ceux qui veulent écouter une de mes dernières prédications, elle est sur 1 Pi 5 et le combat spirituel.
Merci encore pour vos prières et votre soutien.
Pour ceux qui veulent écouter une de mes dernières prédications, elle est sur 1 Pi 5 et le combat spirituel.
Le 4 mars
La chimio du mois de février s’est mieux passée que celle du mois de janvier, un peu moins de fatigue, de nausées. De manière globale, je ressens un peu plus de force, mais je dois être vigilent à ne pas forcer. Par exemple le week-end du 20-21 février, j’ai dû assurer en partie l’organisation de la convention biblique de Palaiseau et un culte en commun avec les Églises CAEF de la région Ile-de-France. Pour la première fois depuis août, j’ai assumé une participation complète aux réunions du week-end et quelques courtes interventions. La fatigue s’est fait ressentir dans les deux jours qui ont suivi.
Je reprends une nouvelle chimio de 5 jours le 9 mars, j’aurai une prochaine IRM le 20 et un bilan plus complet le 30 mars à l’IGR. Merci encore pour toutes vos marques de soutien et vos prières.
Pour ceux qui veulent écouter, les conférences 2016 de Palaiseau (exceptionnelles comme souvent) sont accessibles gratuitement à ce lien.
Le 11 février
L’oncologue a confirmé de discrets progrès au niveau de l’œdème et de la lésion cérébrale (les choses au moins n’ont pas empiré). J’ai démarré hier soir la nouvelle chimio pour 5 jours, même si mes plaquettes sont un peu basses.
Le 2 février
Le 25 janvier
J’ai eu mon traitement de 5 jours de chimio par gélules du
11 au 15 janvier avec la dose initiale x 2 ,5. À partir du 3e jour, les nausées étaient
perceptibles, et la fatigue grandissante. Il y a une sorte d’effet cumulatif. La
semaine suivante, les nausées sont restées en partie et la fatigue encore plus
prononcée. Les plaquettes ont baissé en dessous du taux normal ainsi que les
lymphocytes.
C’est seulement depuis quelques jours que je retrouve
davantage de force, un peu plus de concentration… Cela ne m’a pas empêché durant
ce mois de janvier de travailler encore un peu à la revue Servir en l’attendant
(d’où est tiré l’article en page d’accueil), ainsi qu’au programme et à l’organisation
de la convention biblique de Palaiseau (elle aura lieu les 20-21 février).
Je ne peux toujours pas répondre à tous les courriers, mais
tous ces gestes d’amitiés, ces nombreuses prières sont une source régulière
d’encouragement.
Début février j’aurai une IRM de contrôle et une
consultation le 10 avant de reprendre une nouvelle cure de 5 jours autour du 11.
Le 6 janvier 2016
Pas grand chose de nouveau depuis le 20 décembre. Une petite amélioration progressive, des résultats sanguins tout à fait normaux (alors que le taux de lymphocytes avait sérieusement baissé). Je ne peux toujours pas forcer. Par exemple, le 30 décembre, j'ai voulu rattraper du retard dans mes courriers urgents et j'ai fait un usage trop intensif de mon clavier d'ordinateur, geste qui me fatigue habituellement assez vite. Après environ deux heures, j'ai eu une violente crampe au bras, qui s'est ensuite généralisée à la jambe et a provoqué une sorte de malaise. Cela m'a exténué.
Depuis les choses vont mieux, mais j'essaie d'être attentif à mes limites.
Je reprends la prochaine chimio pendant 5 jours dès le 15 janvier.
Depuis les choses vont mieux, mais j'essaie d'être attentif à mes limites.
Je reprends la prochaine chimio pendant 5 jours dès le 15 janvier.
Le 20 décembre 2015
J'ai démarré lundi 14 la phase 2 de traitement. Pendant 5
jours par mois, je prends une double dose de chimio sous forme de gélules. La
fatigue s'est accentuée, particulièrement à partir de jeudi. Ce matin, j'ai
tout de même pu aller au culte et apporter la prédication. Pour la première
fois, j'ai dû m'asseoir vers la fin de la prédication. J'ai peu d'énergie
pour l'instant.
Nous resterons sur place avec mon épouse ces prochaines
semaines. C'est l'occasion de souhaiter à tous nos lecteurs de bonnes fêtes.
Cette période de Noël renvoie encore (malgré les pressions) à un évènement prodigieux qui a été choisi pour marquer notre calendrier. Voici un lien pour écouter une prédication à propos du sens de la nativité selon Jean 1.14 apportée ce jour aux Gobelins.
Le 15 décembre
Depuis le 5 décembre, les forces reviennent
progressivement, mais dès que je force un peu trop, je retombe dans une grande
fatigue. Par exemple, j'ai voulu aller seul en transport en commun le 7/12 pour
une IRM à la Clinique d'Antony. L'aller s'est très bien passé pour les 800 m de
marche jusqu'à la station de Palaiseau, et les 400 m pour aller à la clinique
depuis la station d'Antony. Par contre, sur place, peut-être à cause de la
fatigue de la marche, la présence de la foule dans un espace confiné, le bruit assourdissant de l'appareil pendant 20 min, tout
cela a déclenché en moi une très grande fatigue. J'ai dû prendre un taxi-VSL
pour rentrer.
Jeudi 10, j'ai eu le bilan à Gustave Roussy avec
plusieurs médecins (ma femme a pu se libérer, comme souvent, pour m'accompagner).
Il est difficile de se prononcer sur les résultats de l'IRM à cause de
l'inflammation visible suite à la radiothérapie. Je commence ma 2e phase de
chimio orale dès lundi 14 avec une double dose, mais seulement 5 jours par mois,
pendant 6 mois minimum.
Dimanche 13, j'ai pu présider le culte aux Gobelins et participer à la fête de Noël en apportant une courte méditation sur le sens du premier Noël.
Mardi 15, j'ai eu le droit à un électro-encéphalogramme complet. Résultat tout à fait normal.
Dimanche 13, j'ai pu présider le culte aux Gobelins et participer à la fête de Noël en apportant une courte méditation sur le sens du premier Noël.
Mardi 15, j'ai eu le droit à un électro-encéphalogramme complet. Résultat tout à fait normal.
Le 5 décembre
Je suis donc en arrêt forcé. Je n'ai pas
de douleur, mais dès que je dépasse un seuil de fatigue, dans les efforts
physiques, les conversations, voire même l'usage d'un clavier, je ressens le
besoin d'arrêter. Je suis malgré tout à l'aise dans les lectures, la prière,
l'écoute de quelques programmes radio, les échanges avec mon épouse, mes
enfants quand ils sont là, quelques coups de fil... Pour la première fois de ma
vie chrétienne (35 ans bientôt), je suis resté chez moi dimanche dernier
pendant le culte. Je vis donc un temps sabbatique forcé, mais qui n'est pas
désagréable. Comme Paul l'écrit dans ce texte si connu, je l'affirme aussi
comme une parole de proclamation : "Nous savons en outre que Dieu fait
concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, de ceux qui ont été
appelés conformément au plan divin. En effet, ceux que Dieu a connus d’avance,
il les a aussi destinés d’avance à devenir conformes à l’image de son Fils,
afin que celui-ci soit l’aîné de nombreux frères" Ro 8.29-29 PV.
Le 28 novembre
Quelques nouvelles depuis le 21. Tout allait très bien
jusqu'à jeudi. Lundi j'ai passé notamment une belle journée à Lognes au CEIA
(le "salon évangélique") où j'ai revu énormément de personnes très
chères, une représentation au ministère de l'intérieur jeudi matin... Puis
grand coup de fatigue l'après-midi, probablement dû à un début de semaine trop
chargé, à l'arrêt trop précoce d'un traitement (?), et aux effets à plus long
terme de la chimio et surtout de la radiothérapie. Depuis j'ai dû annuler
plusieurs réunions, cours à Genève... J'ai passé, comme rarement dans ma vie,
une journée au lit, heureusement, assez alerte pour lire et écouter des
prédications et programmes radio.
Le 21 novembre
Me voici lors de ma dernière séance de radiothérapie (la
trentième) le 13 novembre à Gustave Roussy. J'ai terminé, depuis cette date, la phase 1 de mes
traitements : 42 jours de chimio orale et 30 séances de rayons ionisants. Il
est vrai que j'ai ressenti davantage sur la fin les effets de ces rayons. Mais
à part quelques démangeaisons sur le crâne, quelques cheveux en moins, une
petite fatigue, et une légère perte de poids, les choses se sont bien passées.
J'apprécie d'avoir un mois de répit jusqu'à mi-décembre.
A ce moment-là je démarrerai une chimio plus lourde 5 jours par mois pendant 6
mois.
J'aurai bientôt une IRM permettant de faire un bilan des
dernières évolutions.
Je reprends quelques activités supplémentaires comme une
journée à Lognes, une représentation au ministère de l'intérieur pour le CNEF,
quelques comités, quelques cours...
Merci encore pour vos messages de soutien, vos prières.
Ils sont précieux pour ma famille et moi, même si je n'ai pas toujours pu
répondre.
Le 30 octobre
J'ai donc commencé la phase 1 de mes traitements
post-opératoires le 1er octobre. J’arrive dans le dernier tiers. A part un
grand coup de fatigue pendant environ 1 heure 30 en milieu de traitement, la
forme est plutôt bonne avec un peu moins de tonus cependant. Il ne me restait
pas beaucoup de cheveux, le nombre s’est réduit davantage, surtout du côté des
rayons ! Je supporte bien ma chimio pour l’instant, même au niveau de mon
système immunitaire (à Gustave Roussy on parle du « Témodal »
comme d'une « chimio douce »). Les soins sont assez prenants,
parfois les attentes longues, mais le moral est là, l’entourage toujours aussi
précieux, la foi encore plus vivante.
Merci encore à toutes les personnes qui ont à cœur ma santé
et ma famille. Je ressens toujours autant cette solidarité.
Je propose un lien pour écouter une conférence que j’ai eu
l’occasion de donner sur le Ps 90 la semaine passée. Pendant ces dernières
semaines, de nombreux textes me sont apparus sous un angle nouveau, le Psaume
de Moïse en fait partie. Il est un saisissant contraste entre l’éternité de Dieu et la fragilité humaine.
Le 13 octobre
Rien de vraiment nouveau depuis le dernier. J'apprécie,
malgré les traitements assez lourds, d'être en bonne forme. Pour changer,
je propose une
réflexion sur la prière probablement la plus connue en Occident, tirée
directement de la Bible en Matthieu 6.
Ce commentaire-prière avait été rédigé en 2007 pour la revue Servir
en l'attendant.
Pour ceux qui veulent suivre mes dernières prédications,
vous les trouverez sur le dernier post. J'y ajoute celle donnée dimanche
dernier à l'Eglise Libre d'Alésia dans le cadre d'un échange entre les Gobelins
et Alésia. Les 7
caractéristiques essentielles de la foi dans l'épître aux Hébreux.
Le 10 octobre
Voilà 10 jours que j’ai commencé la chimiothérapie et la
radiothérapie. La chimio se fait quotidiennement par la prise d’une gélule et
la radiothérapie a lieu 5 fois par semaine à l’Institut Gustave Roussy pendant
environ 15 minutes.
A part une petite fatigue et de rares nausées, le traitement
se passe assez bien pour l’instant. J’ai eu néanmoins, dès le 4e jour et
le 5e jour, de petites crises de spasmes musculaires : ma jambe
droite (côté opposé de la tumeur) se raidit progressivement et a tendance à
faire des mouvements saccadés pendant un temps assez bref. Deux médicaments
semblent avoir été arrêtés trop tôt. En revenant à la prescription initiale,
sous les conseils de mon neuro oncologue, je n’ai plus eu ces difficultés.
Mes journées en ce moment tournent autour de mes
soins : trajets en taxi à l’IGR, séances de kiné, prises de sang,
consultations…
Heureusement il y a des temps riches de méditations
bibliques qui m’aident à orienter mon regard vers « les réalités
éternelles » et le détacher un peu des choses éphémères. Je poursuis
quelques visites et des rencontres à l’extérieur, notamment aux Gobelins.
Cette épreuve me donne une perspective légèrement différente
sur toutes les vérités spirituelles. Les prédications que j’ai données,
notamment sur la première épître de Pierre (depuis environ 1 an), ont pris un
sens plus fort. Pierre s’adresse à des chrétiens « éprouvés » qui ont
été « choisis » par Dieu et qui sont « étrangers et
voyageurs sur la terre ». La première grande section rappelle notre
identité d’enfants de Dieu, nés à une nouvelle vie grâce à la mort et à la
résurrection du Christ. Cette naissance s’est aussi opérée par l’écoute de la
Parole de l’Evangile et l’obéissance à cette révélation. Le ton qui ressort de
cette épître est une joie indicible, malgré l’épreuve.
Le 29 septembre
Merci encore pour les nombreux messages qui arrivent d’un
peu partout.
Entourage précieux avec une famille aimante, des amis, des
frères et sœurs dans la foi qui encouragent ou prient régulièrement pour
moi ;
Une bonne équipe médicale entre le Kremlin-Bicêtre et
l’Institut Gustave Roussy ;
L’occasion de vivre les réalités célestes avec un nouveau
regard. Tout chrétien sait que sa véritable cité n’est pas sur cette terre,
mais certaines circonstances donnent une autre dimension à ces réalités. Je
comprends mieux ces affirmations de Paul : « C'est pourquoi nous ne
perdons pas courage. Et même si chez nous l'homme extérieur dépérit, l'homme
intérieur se renouvelle de jour en jour. Car un moment de détresse insignifiant
produit pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire. Aussi
nous regardons, non pas à ce qui se voit, mais à ce qui ne se voit pas ;
car ce qui se voit est éphémère, mais ce qui ne se voit pas est éternel »
(2 Co 4.16-18)...
- - Les 12-13 septembre
2015, Deux études sur Néhémie et
la construction de notre vie personnelle et la vie d'Eglise
Je suis encore, pour peu de temps, dans la phase
récupération de l’opération. J’ai pu reprendre quelques activités : une
demi-journée avec le comité représentatif du CNEF, une journée quasi complète
avec le comité national du Réseau FEF, une soirée avec les étudiants des GBU,
quelques conférences téléphoniques, des interventions assez régulières dans le cadre
de l'Église des Gobelins.
Les soins quasi quotidiens avec une kiné m’ont permis de
retrouver en grande partie les forces de mon côté droit, tant au niveau de la
jambe que du bras.
La prochaine étape commence le 1er octobre avec 42 jours de
radiothérapie et chimiothérapie en ambulatoire !
Le 12 septembre
Un grand merci à nouveau à tant de personnes qui manifestent
leur amitié, leur fraternité, leur encouragement, non seulement de la France,
mais de plusieurs pays où j'ai tissé quelques liens par mes responsabilités
dans le protestantisme évangélique.
Jeudi 10 septembre, nous sommes allés avec mon épouse et ma
fille à Gustave Roussy où nous avons reçu des explications plus précises sur la
maladie et sur le protocole à suivre pendant les prochains mois.
Les points encourageants pour commencer : la tumeur était
bien un kyste qui était devenu cancéreux sur une petite zone. Elle a été retirée
en grande partie, nous avons vu en détail les images du dernier scanner.
Points moins positifs : comme annoncé, il reste quelques
cellules cancéreuses "très agressives" qui n'ont pas été retirées et
que la médecine actuelle ne sait pas guérir, sinon accorder un sursis dont le
Seigneur seul connait le terme.
Outre les séances quasi quotidiennes de kiné qui me
permettent de retrouver de plus en plus l'usage de mon coté droit, le
traitement suivant commencera le 1er octobre. Je cumulerai 5 fois par semaine
jusqu'à mi novembre des séances d'environ 20 min de radiothérapie et une
chimiothérapie. Les spécialistes ont insisté sur le fait que ce type de
traitement, au vu de l'emplacement des cellules cancéreuses, ne devrait pas
être pénible. La chimiothérapie devrait se poursuivre 6 mois.
Merci encore pour votre soutien. Ne soyez pas surpris si je
ne réponds pratiquement pas à tous les emails, sms, messages Facebook, étant
dans l'incapacité de le faire pour les centaines, voire milliers de personnes
qui me laissent des messages.
Mon épouse essaie de tenir le choc ainsi que mes enfants. A
chaque jour suffit sa peine. Les promesses divines prennent une nouvelle
dimension.
Le 5 septembre 2015
Je suis profondément touché, voire bouleversé, par le nombre
d’emails, de sms, d’appels téléphoniques de toute la France, des DOM, et de
plusieurs pays du monde où on se préoccupe de ma santé. Comme il m’est
impossible de répondre à chacun, et que ma précieuse épouse est elle-même un
peu dépassée par cela, il nous semble plus simple de faire des communiqués en
utilisant mon blog, Facebook et Twitter. Jamais nous n’avons été l’objet de
tant de prières, de sympathie et de compassion que depuis qu’on m’a annoncé une
lésion cérébrale.
Version courte
On m’a diagnostiqué une tumeur cérébrale lors de mon
hospitalisation à St-Malo. J’ai subi son exérèse le 19 août au du
Kremlin-Bicêtre. Une bonne partie a été enlevée ; le neurochirurgien n’a pas
pris le risque de tout retirer afin de préserver les fonctions essentielles de
la partie atteinte du cerveau. Les analyses ont montré que les cellules étaient
cancéreuses. Une radiothérapie devrait commencer autour du 10 ou 15 septembre
en ambulatoire à l’Institut Gustave Roussy (IGR) de Villejuif. Je suis en arrêt
quasi complet jusqu’au 15 octobre ; la forme revient progressivement. Une étape
à la fois. Nous sommes dans la confiance en notre Bon Berger.
Version plus détaillée
Cette version donne plus de précisions et anticipe les
questions les plus fréquentes qu’on me pose souvent (ou qu’on pose à mon
épouse). Actuellement l’une des choses qui me fatiguent le plus est de répéter
plusieurs fois dans la journée les mêmes explications. Par la force des choses,
je dois apprendre à progresser pour dire « non », quitte à indisposer mes
interlocuteurs.
Rappel des circonstances et des signes précurseurs
Février 2015 : nous avons eu une des rares sorties en
famille de 5 journées de ski dans les Hautes Alpes. Temps inoubliable avec mon
épouse et mes deux enfants. Pourtant j’ai ressenti une fatigue anormale,
notamment sur les pistes rouges ou noires dans le fonctionnement de certains
muscles de la jambe et tout le côté droit. Je n’en ai pas parlé, pensant qu’à
55 ans on ne skie plus comme à 30 ans. Je récupérais assez bien chaque soir,
mais je devenais prudent dans mes descentes après deux petites chutes sans
gravité.
13 juillet : journée lourde émotionnellement après
l’enterrement de l’un des piliers de l'Église des Gobelins, Fredy Sturm. Nous
avons reculé le départ de quelques jours de vacances avec mon épouse et ma
fille. C’est le record absolu de ma vie, dans mes souvenirs, en jours de
vacances programmées en famille : 5 jours de ski en février, une petite semaine
en juillet dans une villa prêtée très généreusement en bord de mer par un cher
collègue, suivi d’un week-end prolongé à Gap-Embrun à revoir des amis et
anciens membres de la communauté où j’étais pasteur.
14 juillet : beau mariage à Toulouse de Paul et Sophie, mais
fatigue importante pendant tous les trajets, quelques maux de tête attribués à
la canicule.
16 juillet : première chute anormale en me penchant d’une
certaine façon, mais aucune gravité puis début d’une difficulté à marcher et
perte progressive de force de certains muscles du côté droit.
De retour de vacances, sur les conseils éclairés de ma fille
étudiante en médecine et de mon épouse qui doit souvent me pousser pour
consulter un médecin, je prends un rendez-vous.
28 juillet : consultation chez la jeune remplaçante de mon
généraliste qui me fait faire une série de tests, et prescrit quelques examens
biologiques soupçonnant une infection virale qui aurait été transmise par un
insecte. Tous les résultats sont négatifs, on me fait comprendre que cela peut
passer tout seul, mais que si la situation s’aggrave il faudra consulter
éventuellement un neurologue et pousser les investigations.
Arrivée à St-Lunaire
7 août : début de 23 jours qui s’annoncent intenses et
passionnants au centre de St-Lunaire en Bretagne pour un camp jeunes et
familles, puis une série de formations bibliques dans le cadre du programme
CFB-REF (formation pour futurs responsables dans les CAEF).
8 août : chute assez violente dans la douche suite à un
déséquilibre avec un choc au niveau des côtes en percutant la cuvette WC. Je
ressens une douleur intense, mais les campeurs arrivent dans la journée. J’ai
un programme chargé pour faire le taxi entre St-Lunaire et la gare de St-Malo
et installer la sono pour les quelques 180 participants du camp. La douleur
s’apaise un peu à la côte, mais les membres du côté droit sont de moins en
moins réactifs. Pour la première fois, il me devient très difficile de taper
des sms avec la main droite. Pris dans le rush du démarrage, je décide
d’attendre les installations des campeurs et de laisser passer le week-end pour
téléphoner à mon médecin et lui suggérer que je consulte les urgences de
l’hôpital de St-Malo. Les trajets du premier jour pour la gare deviennent de
plus en plus douloureux (heureusement Eric P. m’a aidé à en faire
quelques-uns). Les réunions d’organisation du staff de direction du camp me
semblent exténuantes, notamment le dimanche après le déjeuner, mais je n’en
parle pas trop en disant qu’après une bonne sieste les choses iraient mieux.
C’est le cas, je retrouve une certaine forme.
Hospitalisation
10 août : le week-end terminé, je décide de joindre par
téléphone la remplaçante de mon médecin de Palaiseau qui me propose de prendre
un rendez-vous au plus tôt chez un neurologue, mais face à la douleur qui
s’amplifie à une côte, elle concède qu’une solution plus rapide serait d’aller
aux urgences. A 14 h 30 nous arrivons péniblement avec mon épouse aux urgences.
Attente d’un quart d’heure pour se faire enregistrer, puis d’une heure pour
voire une aide-soignante, une heure de plus pour voire une infirmière, et
encore une heure pour voir l’interne. Sans trop m’expliquer, on me met sous
perfusion pour faire un scanner puis une IRM. On me fait comprendre que je ne
pourrais pas rentrer le soir à St-Lunaire où j’avais plusieurs entretiens
programmés de relation d’aide. Puis vers 22 h, on m’annonce que j’ai une «
lésion » au cerveau et un gros œdème autour. Le lendemain, la neurologue de
l’hôpital m’explique qu’il s’agit d’une « masse », mais que tant que des
examens plus poussés ne seront pas faits, on ne pourra pas dire si c’est une
infection, un kyste ou un cancer.
13 août : je suis rapatrié en ambulance dans un hôpital
équipé pour la neurochirurgie, au Kremlin Bicêtre, en région parisienne. Mon
épouse rentre sur Palaiseau, ma fille annule sa participation au CDJ comme
animatrice pour rester proche de son père et de sa mère. Les campeurs sont un
peu bouleversés et prennent beaucoup de temps dans la prière. Je ressens déjà
fortement la compassion de très nombreuses personnes. Plusieurs Églises et
comités dans lesquels je suis impliqué décident spontanément de prier, des amis
non chrétiens ou familles s’associent à cette compassion. Accueil remarquable
au Kremlin Bicêtre, hôpital que je connais assez bien pour des visites que j’y
ai faites, pour la proximité de plusieurs membres de l'Église des Gobelins,
pour le fait que ma fille y soit étudiante en médecine (fin de 4e année) et
qu’elle a son appartement à 800 m. Le neurochirurgien explique la
procédure : des examens complémentaires sur plusieurs jours, il estime qu’il
sera possible de faire une exérèse (extraction) d’une bonne partie de cette «
masse ». Ce ne sera qu’après l’opération prévue le 19 août que les médecins
anatomopathologistes pourront commencer les analyses sur la nature de cette
tumeur, sachant qu’autour du 28, j’aurai un rapport définitif des analyses.
J’essaie de vivre cette parole du sermon sur la montagne : « à chaque jour
suffit sa peine » et je profite des temps exceptionnels de repos forcés pour
enrichir ma foi dans une lecture renouvelée de la Parole de Dieu, j’ai
plusieurs occasions très naturelles pour parler de mon espérance et de profiter
de la présence quotidienne de mon épouse et de ma fille (mon fils est alors en
vacances au Portugal, je lui fait comprendre qu’il n’y a pas à s’inquiéter, au
moins, tant que les résultats ne sont pas donnés).
19 août : Opération par craniotomie sous anesthésie générale
pour enlever cette « tumeur » d’environ 2,2 sur 3 cm. L’ambiance est très
aseptisée, entourée des personnes chaleureuses. Après 2 h 15 environ
d’intervention, on me conduit dans la salle de réveil, d’où j’émerge
progressivement. Ce sont les visages rassurants du chirurgien, de ma femme, de
ma fille que je vois en premier. Premiers tests sur la mémoire, les fonctions
de motricité des membres droits qui auraient pu être endommagées : tout semble
parfait, malgré une grande fatigue. Dans le protocole il me faut rester 24 h au
service de réanimation, aux « petits soins ». Au bout de 16 h, tout va
tellement bien qu’il est décidé de me transférer dans ma chambre en
neurochirurgie. Les brancardiers sont déjà sur place le jeudi à 11 h. On me
retire l’habituelle sonde urinaire mise en place pour l’anesthésie. À ce moment
une douleur tétanisante à la jambe droite me saisit suite à ce retrait, et 15
secondes après, un court épisode convulsif de mouvements incontrôlés de la
jambe droite, puis quelques mouvements du bras droit. Je reste parfaitement
conscient, mais la douleur des mouvements pendant ces quelques 30 ou 40
secondes me fatigue énormément. Chute de tension à 6. Je vois l’équipe qui
s’affole un peu. Ils décident de me garder 24 h de plus en réa, mais je
récupère progressivement en énergie.
21 août : retour dans la chambre de neurochirurgie, reprise
progressive d’appétit et d’énergie. L’équipe médicale me rencontre dans ma
chambre et je sens mon neurochirurgien embarrassé de me donner plus d’éléments
avec une équipe d’internes et d’infirmières d’une solennité anormale. Il
commence par m’expliquer tous les aspects positifs : le « kyste » a été ôté en
grande partie, le réveil et la suite des soins se passent bien, mais… une
petite partie qui apparaissait déjà sur le scanner avec une forme étrange
pourrait contenir des cellules cancéreuses. Il me rappelle le verset que je lui
avais cité : « A chaque jour suffit sa peine » avec ses propres mots et me dit
d’attendre sereinement les résultats de l’anapath. Puis il m’assure que les
radiothérapies très ciblées à Gustave Roussy devraient atteindre ce qu’il n’a
pas pu enlever par précaution.
26 août : le neurochirurgien m’annonce que les résultats de
l’anapath sont presque complets. Je dois lui tirer les « vers du nez » pour
comprendre qu’il s’agit d’un « cancer relativement agressif ». Il me
déconseille de me renseigner sur internet (chose que je faisais un peu), mais
j’en parle dans les jours suivants avec au moins deux amis médecins. Une étape
à la fois me répète sagement mon neurochirurgien. J’accepte, à petite dose,
quelques appels et visites de la famille proche d’Isabelle ou la mienne, et de
quelques amis.
Suite hospitalisation
28 août : retour à la maison, heureux de me retrouver
entouré par ma famille.
30 août : je retrouve avec une grande joie l'Église des
Gobelins, une forte amitié fraternelle de la part des frères et sœurs. Je
prêche comme cela était prévu, avec l’accord de mon neurochirurgien.
Je suis normalement en arrêt complet jusqu’au 15 octobre,
sauf pour un minimum d’activités qui ne me fatiguent pas. Autour du 10
septembre nous aurons quelques consultations à l’IGR pour la mise en place du
traitement radiothérapique prévu normalement pendant plus d’un mois 5 fois par
semaine en ambulatoire.
Contacts
Ne soyez pas surpris si je ne réponds pas à tous les
messages (qui me procurent, très souvent, un grand plaisir lorsqu’il n’y a pas
une réponse attendue). Si vous avez des questions sur ma santé, consulter mon
blog. Je renvoie à Peter Saint-Fleur pour les questions générales concernant
l’Église des Gobelins, à Eric Lehrmann pour l’évangélisation aux Gobelins, à
Eric Waechter pour le Réseau FEF, à Clément Diedrichs et Eric Waechter pour le
CNEF, à Pierre Bariteau et Dominique Ferret pour les CAEF, à Pierre Klipfel
pour les cours à l’IBG, à Christophe Kreiss pour la convention biblique de
Palaiseau, à Jean-Claude Chong pour le projet de voyage en Israël d’avril 2016,
compromis pour l’instant. Si vous ne trouvez pas ces coordonnées, vous pouvez les
demander à Isabelle. En revanche, je pourrais répondre directement aux
personnes avec qui j’ai des engagements de visites que je prévois en partie
conserver.
Conclusion
Merci encore pour votre soutien à tous. Je comprends mieux
pourquoi Paul demandait si souvent la prière pour lui et l’œuvre de Dieu. Le
Seigneur m’a montré plus clairement qu’il se passe quelque chose dans le monde
céleste lorsque nous intercédons. Dans la « plasticité » souveraine de Dieu, il
concède quelques sursis tout en accomplissant ses plans. Je vous sollicite
aussi pour persévérer dans la prière, pour moi, mon épouse, mes enfants, mais
aussi les Églises, les comités auprès de qui j’ai assumé certaines
responsabilités. Le Seigneur ne se trompe pas, même si nous ne comprenons pas
toujours Ses voies.
Si vous voulez un aperçu de quelques leçons spirituelles
déjà tirées de cette épreuve, voici le
lien du dernier message donné aux Gobelins le dimanche 30 août.
Cher Reynald. Un petit mot pour te dire que tu es chaque jour dans mes prières ainsi que ta famille.
RépondreSupprimerToute mon affection.
Bon courage pour ta chimiothérapie. Le seigneur te soutienne.
Michèle Maldonado (Epege Grenoble)
Merci de tous vos commentaires, en particulier de Michèle.
SupprimerCher Reynald. Cette semaine est semaine de chimio.
RépondreSupprimerJe prie que le Seigneur te porte dans es bras pour traverser cette cette mauvaise passe et te guérisse ensuite.
Simon (Faculté de Théologie - Vaux-sur-Seine)
Merci Michèle et Simon pour vos encouragements.
RépondreSupprimerCher Reynald et Chère Isabelle, Nous sommes avec vous deux et aussi Sarah et Siméon dans ces moments très difficiles. Nous prions pour votre famille. Que la paix de Dieu règne sur votre famille. Avec l'affection de Christ, Carolyn et Jerry Moyer
RépondreSupprimerCher Reynald.
RépondreSupprimerJe suis impatient de connaître les résultats de fin mars.
En attendant, je continue à intercéder auprès du Père Créateur de toutes choses pour qu'il rapetisse à sa plus simple expression cette tumeur et la rende inoffensive définitivement.
Simon (Faculté de Théologie - Vaux-sur-Seine)
Courage pasteur !
RépondreSupprimerCher Reynald, nous sommes étonnés que tu aies la force et le courage de mettre à jour ton blog, et nous sommes particulièrement reconnaissants au Seigneur pour les bonnes nouvelles que tu nous communiques aujourd'hui. Nous sommes heureux que tu aies pu partir pour quelques jours en famille. A l'EPEGE nous continuons à te porter dans la prière. Nous savons que tu es entre de bonnes mains à l'IGR (une de mes belles-soeurs y a été soignée). Que l'Eternel te garde, toi et toute ta famille, dans cette épreuve. Bises fraternelles. Igor (+ Michelle)
RépondreSupprimerCher Reynald
RépondreSupprimernous sommes nombreux à continuer à prier et nous persévérons avec foi dans l'espérance de l'accomplissement des promesses du Seigneur.
Soyez encouragés Isabelle et toi.
1 Jean 5:14-15
Elsa
Cher Reynald,
RépondreSupprimernous continuons de penser à vous et à votre famille. Nous savons que notre Seigneur se tient à vos côtés, et Il est plein de ressources. Affections fraternelles des chrétiens de l'église à Morainvilliers. Cyrille et Muriel
Merci pour tes nouvelles que tu donnes régulièrement. Nous t'accompagnons par la prière et nos pensées qui concernent également ta famille.
RépondreSupprimerCher Reynald.
RépondreSupprimerJe me demandais si j'aurai la joie de te revoir au prochain conseil d'administration de la FLTE.
A lire tes nouvelles, non. Je suis attristé de la situation "à vues humaines" comme tu l'écris toi-même.
Je continue à intercéder Notre bon Père qui est aux cieux et qui se penche sur ses enfants.
Simon (Faculté de Théologie - Vaux-sur-Seine)
Bonsoir Reynald, l'église à Morainvilliers continue de penser à vous, et à votre famille également. Que le Seigneur vous soutienne, vous fortifie, vous donne sa paix, et vous réjouisse malgré les moments difficiles que vous traversez. Affections fraternelles dans notre commun Seigneur. Cyrille et Muriel
RépondreSupprimerBonsoir à toute la famille,
RépondreSupprimerVous êtes dans mes prières.
(Je suis de l'église de Nation).
Affections en Christ.
Tiana
Bon courage à toute la famille.
RépondreSupprimerL'Eglise d'Orly prie régulièrement et fidèlement pour Reynald (sans oublier chacun de vous) avec ferveur depuis des mois ! Que le Seigneur vous bénisse richement !
Que le Seigneur renouvelle les forces morales, physiques et spirituelles de chacun.
Bien fraternellement dans la paix du Christ,
Samuel CHAIGNEPAIN,
Pasteur de l'Eglise Evangélique d'Orly (AEEI)
Cher raynald et famille,
RépondreSupprimerNous ne vous oublions pas dans nos prières à l'église de Morainvilliers. Affectueusement en Christ,
Cyrille et Muriel
Nous sommes à Dijon mais pensons fortement à vous.
RépondreSupprimerBonsoir, Merci de ces nouvelles encourageantes. Nous continuons de penser à Raynald et à toute la famille. Affections en Christ. Cyrille et Muriel de Morainvilliers
RépondreSupprimerCher Reynald.
RépondreSupprimerTu es toujours sur ma liste d'intercession prioritaire auprès de Notre Seigneur. J'implore sa grâce pour toi.
Simon (Faculté de Théologie - Vaux-sur-Seine)
Chers Reynald et Isabelle. Quelles sont les nouvelles de la dernière consultation oncologique ? de la chimiothérapie du 22 mars ? Nous continuons à prier pour vous, que le Seigneur vous garde et vous fortifie. Bien en Lui. Igor
RépondreSupprimerChers Reynald et Isabelle. Nous continuons à prier pour vous et bien sûr en particulier pour la santé de Reynald. Merci de nous donner des nouvelles après la dernière chimio du 2 mai. Le prochain culte mission de l'EPEGE, où nous prierons en particulier pour tous nos missionnaires, aura lieu le 21 mai. Que le Seigneur soit votre force. Igor et Michelle Wolga
RépondreSupprimerJe suis de tout coeur avec vous. Que le Seigneur vous fortifie et qu'il vous aide à garder confiance en Lui. Adèle Dijoux, église évangélique de Moulins
RépondreSupprimerToute l'église de Montceau-les-Mines prie pour vous, et pour Astrid votre sœur qui est dans la peine. Toutes nos pensées vont vers vous dans cette période difficile.
RépondreSupprimerCher Reynald. Dans cette grande épreuve, tu es et tu restes, comme au temps où tu prêchais dans les églises et conventions, un témoin de Jésus-Christ, Le Seul Sauveur de l'humanité, .
RépondreSupprimerQue Jésus, que tu as servi pendant des années, t'accorde sa grâce dans ses moments difficiles. C'est ma prière.
Simon (Faculté de Théologie - Vaux-sur-Seine)
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RépondreSupprimerChers Isabelle et Reynald, vous êtes constamment dans mes pensées et mes prières ces jours-ci, et puis en lisant des nouvelles récentes je comprends pourquoi le Seigneur vous a tellement mis sur le cœur. Que Sa Paix, l'Acception de Ses Voies, et Sa Grâce Toute-Suffisent vous entourent pour garder vos cœurs et vos pensées en Jésus. Et Que le Seigneur vous accorde beaucoup d'amour et d'encouragement dont vous avez tellement besoin en ce jour, par Lui et par le bias de vos frères et sœurs en Christ et du personnel soignant. Big (( HUGS )), affectueusement, Donna
RépondreSupprimerVous êtes dans nos cœurs, on partage votre douleur et votre peine, on vous aime très fort tous les quatres, courage, n'hésitez pas, si on peut être présent à vos côtés, vous soulager, faire quoique ce soit pour vous accompagner.Amities sincères, Virginie, Antoine et les enfants Gustave, Madeleine et Léopold.
RépondreSupprimerToutes mes condoléances à toute la famille :-(
RépondreSupprimerNotre Seigneur a accueilli Reynald dans son Royaume. Que l'espérance en Christ soit notre consolation.
Je prie que notre Seigneur vous porte.
En Christ,
Tiana (église de Nation)
Chère Madame Kozycki. Après ces 2 années d'épreuve d'accompagnement de votre mari dans la maladie, vous voici veuve. Je prie maintenant Notre Seigneur qu'il vous fortifie pleinement, et Il le fera. Sincères salutations fraternelles.
RépondreSupprimerSimon (Faculté de Théologie - Vaux-sur-Seine)
Merci à notre Père céleste pour le témoin lumineux qu'a été Reynald. Aujourd'hui,il est dans Ses bras d'amour, je prie qu'il te console, Isabelle, ainsi que tes enfants. Toutes mes pensées affectueuses vont vers vous. Marie Facchin, de Charleville-Mézières.
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