mercredi 2 novembre 2016

Le courage


              

Il se définit souvent comme "une force de caractère, fermeté d’âme devant le danger, la souffrance physique ou morale". On dit qu'il a combattu avec courage ou que cette épreuve pénible demande du courage. Paul parle souvent de courage, notamment dans la perspective inéluctable de la mort :

"C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même si chez nous l’homme extérieur dépérit, l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour.  Car un moment de détresse insignifiant produit pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire.  Aussi nous regardons, non pas à ce qui se voit, mais à ce qui ne se voit pas ; car ce qui se voit est éphémère, mais ce qui ne se voit pas est éternel..." (2 Co 4.16-18 NBS).

Je me suis souvent demandé ce qu'était ce poids de gloire. Je pense que la suite l'explique.

"Nous savons en effet que si notre corps, cette tente qui nous abrite sur terre, vient à être détruit, nous avons au ciel une demeure qui n’est pas l’œuvre de l’homme, une maison éternelle que Dieu nous a préparée. C’est là précisément ce qui nous fait soupirer aussi longtemps que nous habitons encore dans cette tente ; nous attendons, avec un ardent désir, d’entrer dans cette habitation céleste (ou, pour employer une autre image,) de revêtir l’habit céleste par dessus l’autre. Car nous n’aimerions pas passer par la nudité, mais être immédiatement revêtus (de notre habit céleste)" (2 Co 5.1-4 PVV)...
Quoi qu’il arrive, nous sommes donc, en tout temps, pleins de courage. Certes, nous savons que, tant que nous séjournons dans ce corps, nous vivons en exil, loin du Seigneur, car nous cheminons guidés par la foi, non par la vue. Cependant nous avançons sans crainte ; nos cœurs sont remplis de confiance et d’assurance. Si nous avions à choisir, nous préférerions même quitter ce corps pour aller rejoindre notre vraie patrie auprès du Seigneur.  Ainsi donc, que nous devions rester encore dans ce corps ou le quitter, notre seule ambition est de plaire au Seigneur (v. 6-9).

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